"L’Esprit de l’Eternel, du Seigneur, est sur moi car l’Eternel m’a oint pour annoncer aux humiliés une bonne nouvelle. Oui, il m’a envoyé afin de panser ceux qui ont le cœur brisé, d’annoncer aux captifs leur délivrance et à ceux qui sont prisonniers afin de proclamer, pour l’Eternel une année de faveur et un jour de rétribution pour notre Dieu, afin de consoler tous ceux qui mènent deuil"
Esaie 61:1-2
Une chose assez surprenante m'est arrivée le 7 décembre. Le lundi de cette semaine.
Je souhaitais partager avec vous mes pensées sur cette drôle de coïncidence qui me parle, qui me crie même.
Il se trouve que lors de mon moment de dévotion personnelle du matin, je lis un ou plusieurs plans de lecture sur Youversion. Comme l'Avent a débuté le 29 Novembre, je lis, avec quelques frères et soeurs, un plan intitulé "Voyage vers la crèche". Cependant je traversais également une période assez difficile au niveau de la santé mentale, comme un plongeon dans les ténèbres. Donc j'avais commencé un plan intitulé "La souffrance n'est jamais vaine". Deux plans qui ne sont en aucun cas reliés entre eux.
Il faut que je précise peut-être les circonstances habituelles de ces épisodes dépressifs. Je connais très bien toutes les vérités et les promesses de Dieu, mais c'est comme si je les refusais. Je ferme mon coeur à ce que Dieu veut me dire, et d'ailleurs alors même que tous les matins je continue d'accorder un temps au Seigneur, mon coeur n'est pas réellement disposé à recevoir ce qu'Il a à me dire. Quand je traverse ces épisodes dépressifs, je dois confesser que ce qui m'importe c'est souvent, non, TOUJOURS ma propre personne, le fait que je ne peux me confier en personne (quelle folie, considéré que le Maître de l'Univers me commande de me décharger sur Lui de tous mes soucis !), le fait que finalement l'apitoiement de soi c'est un peu confortable et le fait que je vais sûrement un jour apporter la ruine de tout mon entourage.
Du coup, lundi 7 décembre 2020. Tôt le matin, je prie, j'ouvre mon application biblique pour lire mes plans et oh quelle n'est pas ma surprise quand je vois que le texte est le même pour les deux plans. Deux plans qui n'ont rien à voir, du thème à l'éditeur. Mais comme je l'ai précisé, j'ai préféré balayer ce fait du revers de la main, parce que je n'étais pas prête à sortir du confort de ma tristesse égoïste. En me lisant vous vous direz peut-être que je suis dure avec moi-même.
Mais justement, si j'écris ce post c'est aussi pour mettre une chose au clair : d'ici 6 mois (juin 2021), la personne que je suis actuellement sera morte. Ceux qui me connaissent se demanderont peut-être si c'est une suite de mauvais goût à mes blagues suicidaires, mais non, c'est une résolution. Avec l'aide de Dieu, je compte enterrer une bonne fois pour toute la personne brisée qui jusque là a volé ma vie, ma joie, mon énergie, pour pouvoir révéler la vraie personne que je suis en Jésus. Je souhaite qu'enfin la gloire de Dieu puisse briller à travers moi et que je puisse cesser d'être une servante inutile au Royaume.
Esaïe 61:1-3. Qu'est ce que ce passage a de si spécial?
C'est une promesse d'un avenir radieux pour son peuple et chacune de ses brebis. En cette période que je considère vraiment comme si difficile de ma vie, Dieu me parle clairement et me dit qu'Il panse mon coeur brisé. Qu'il me délivre de ce qui m'enchaîne, incluant addictions, liens affectifs du passé, traumatismes et peurs. Le titre du chapitre est "Messager d'une bonne nouvelle" et ce texte est précisément celui que Jésus a lu, et dont il a témoigné que ce texte parlait de lui-même, de sa personne, et que c'est vraiment par LUI que son peuple est délivré. En fait, Jésus a déjà tout accompli de cela et c'est à nous de répondre avec foi et reconnaissance à ce don merveilleux qu'il nous fait, d'être délivrés pleinement de l'emprise du péché qui nous maltraite si durement, ce péché qui nous ment et nous fait croire qu'il veut notre bien alors qu'il draine toute forme de vie hors de nous. Nous pouvons répondre au don de Jésus d'avoir constamment accès au trône du grand Roi, sans restrictions, sans crainte. Le don de vivre à présent une vie nouvelle et qui est baignée dans la grâce de Dieu. Le don de savoir apprécier le fait de vivre pour Lui, même à travers les souffrances, et de croire qu'Il sait ce qu'il y a de mieux pour chacun d'entre nous, lui qui nous aime.
Les mots qui suivent sont pour tous ceux qui en ont besoin :
Tu n'es jamais seul, Dieu t'aime.
Soyez bénis. Ziona
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